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LA PLUME ET LE ROULEAU

LA PLUME ET LE ROULEAU

250 chroniques éclairent le présent à la lumière de l'histoire


1742 : DUPLEIX, le Français qui devint NABAB (2)

Publié par La Plume et le Rouleau sur 1 Juin 2010, 00:04am

Catégories : #Personnalités célèbres

Cher(e)s Ami(e)s et abonné(e)s des chroniques de la Plume et du Rouleau,

 

1744 

 

La France entre en guerre avec l’Angleterre sur le continent européen, dans le cadre d’un conflit plus vaste concernant la succession d’Autriche. A cette occasion, le conflit va naturellement se déplacer outre-mer et Dupleix, gouverneur de Pondichéry depuis 1742, va faire parler de lui : il va défendre les intérêts royaux mais aussi, c’est plus curieux, se déchaîner de façon inattendue contre… un autre Français, Bertrand François Mahé, comte de La Bourdonnais.

 

La Bourdonnais est gouverneur, depuis 1735, des îles Mascareignes : l’Ile de France (actuelle Ile Maurice), l’Ile Bourbon (actuelle Ile de la Réunion) et l'Ile Rodrigues, situées à l’est de Madagascar. Le gouvernement lui demande de se porter à Pondichéry auprès de Dupleix pour défendre l’implantation française là-bas.

 

1746

 

Après quelques contretemps, le 6 juillet 1746, La Bourdonnais arrive à Pondichéry à la tête d’une escadre (groupe de 3 navires de guerre) afin de défendre les possessions françaises contre d’éventuelles menées britanniques. Dupleix lui donne l’ordre d’attaquer le comptoir anglais de Madras, situé une centaine de kms au nord de Pondichéry. La position est fortifiée de longue date par les Anglais.

 

Pour cela, il suffit de seulement trois jours de bombardement de la ville par les navires de La Bourdonnais pour que Madras… capitule. Un différend entre Dupleix et La Bourdonnais éclate alors. L’ambition de Dupleix est de garder le contrôle de Madras en « donnant » officiellement la ville au nabab Averdikan, de la province de Carnate (l’état dans lequel Pondichéry est enclavé). Ce présent ne coûtera guère puisque Dupleix attend que, en retour, le Nabab y autorise la souveraineté française. En revanche, par sa portée symbolique, elle donnera à la France un grand prestige auprès des potentats locaux et contribuera à affaiblir l’influence anglaise.

La Bourdonnais, lui, n’est pas de cet avis : il n’a reçu aucun ordre pour mener une guerre d’expansion coloniale. Il entend donc monnayer rapidement cette facile victoire : il signe, le 26 septembre 1746 et de son propre chef, un traité avec les Anglais par lequel ceux-ci… rachètent Madras. C’est l’occasion de faire un profit rapide, facile et substantiel sur le dos de la perfide Albion et La Bourdonnais se félicite de ce bon coup. 

 

Mais ces pratiques de voyou, ce réflexe d’épicier, font entrer Dupleix en fureur : la France a saisi l’occasion d’étendre facilement et à moindre coût son influence en Inde. Pas question de laisser passer cette occasion grandiose de renforcer la puissance et le prestige national : Dupleix, représentant local de l’autorité française, refuse de ratifier le traité. C’est le blocage : ni La Bourdonnais ni Dupleix ne veulent céder. L’un et l’autre se haïssent et se méprisent mutuellement. C’est une guerre des nerfs, une guerre de tranchée qui s’ouvre car La Bourdonnais refuse de quitter le pays sans que le traité ne soit signé.

 

Cette obstination ne va pas durer longtemps. La Bourdonnais est, en effet, loin de ses bases et ne peut pas se permettre de rester éternellement en Inde, laissant les Mascareignes, dont il est gouverneur, sans contrôle et avec une défense réduite (puisqu’il est venu à Madras avec trois navires de guerre). Pire : en octobre 1746, un ouragan s’abat sur Madras et cause des dégâts importants aux navires français. La Bourdonnais doit réparer au plus vite et, pour cela, la mort dans l’âme, se résigne à quitter l’Inde, le 23 octobre 1746.

 

Madras reste donc aux Français. Pas pour longtemps ?

 

1748

 

Les Anglais, en effet, envoient une flotte au large de Madras et sont bien décidés à reprendre le contrôle de la ville. Mais les Français résistent vaillamment, encore et toujours aux envahisseurs britanniques et, dépités, ceux-ci s’en retournent finalement. 

 

Madras reste toujours aux Français. Pour de bon ?

 

Pas sûr car, quelque temps plus tard, la ville subit l’attaque des troupes du nabab d’Arcate, allié des Anglais, qui entend profiter de l’écrasante supériorité numérique de ses troupes (60 000 hommes), lourdement armées (les canons indiens projettent des boulets de gros calibres : jusqu’à 35 kgs !) pour reprendre la ville défendue par 500 soldats français.

 

Il envoie ses troupes faire le siège de la ville. Et là, c’est la surprise : alors que l’armée indienne n’est pas encore au pied des murailles, elle est surprise par les troupes françaises qui ont fait une sortie ! Les Français sont peu nombreux, il leur faut donc manœuvrer rapidement et désorganiser l’ennemi par une offensive-éclair. Très entrainés, ils utilisent habilement un pilonnage, par l’artillerie, des positions ennemies avant de lancer un assaut d’infanterie. Ils disposent pour cela de canons de moindre calibre (des boulets de 6 à 9 kg) mais qui se chargent donc plus rapidement et produisent une cadence de tir plus élevé.

 

Ils culbutent les troupes indiennes peu mobiles et prises par surprise : rapidement, c’est la débandade. Madras reste au Français, c’est désormais incontesté. Cette victoire quasi « napoléonienne » (si l’on peut employer ce contre-sens historique !) donne à Dupleix un prestige jamais vu dans la région.

 

En 1748, un évènement politique indien majeur survient : le Grand Moghol s’éteint. S’ouvre alors une période de flottement durant laquelle les ambitions s’aiguisent entre les princes. Dupleix est alors perçu comme l’homme fort de la région : il en profite pour offrir sa protection militaire à certains prétendants en l’échange d’un agrandissement de sa zone de contrôle autour des villes de Pondichéry et de Karikal. Il obtient, de ce fait, le droit de percevoir directement les impôts pour l’entretien de ses troupes. Mais la côte n’est pas tout : par son alliance avec le soubab (prince) de la province du Deccan, Dupleix étend aussi l’influence de la France jusqu’au centre de l’Inde et presque jusqu’à la mer d’Oman !

 

Le 20 novembre 1748, également, la paix est signée à Aix-la-Chapelle entre la France et l’Angleterre. Le gouvernement français décide de rendre Madras aux Anglais en l’échangeant contre Louisbourg (Québec) où les colons britanniques avaient réussi le même genre de hold-up que les Français à Madras. 

Comptoir Inde XVII

Qu’importe. Dupleix « règne » désormais sur un vaste territoire où s’exerce l’influence française.

 

1750

 

Nous parlons bien là d’« influence » et de « contrôle » et non de colonisation. Mais, dans les faits, et c’est confirmé par sur un territoire vaguement rectangulaire de 900 X 1200 km, la France (au moins pour les territoires de Pondichéry et de Karikal), les Français assurent la police, entretiennent des troupes (Gingee, Arcate…), perçoivent les impôts, exercent la justice et ne sont soumis à aucun contrôle local. La population locale les accueille plutôt bien, les Français garantissent la sécurité et remplacent l’arbitraire de la gestion des potentats locaux par une administration claire et organisée.

 

Plus fort : Dupleix a passé des accords avec les princes locaux qui continuent d’administrer leurs domaines mais qui, en pratique, lui en réfèrent pour un certain nombre de décisions. Ce système, que certains historiens comme Philippe Haudrère, ont qualifié de « féodal », ainsi que sa puissance, commencent à tourner la tête de Dupleix.

 

Pour mieux travailler, Dupleix s’appuie sur une équipe de qualité : son interprète Alexandre Delarche (né à Pondichéry et qui parle couramment le persan), le marquis de Bussy ou encore Duval de Leyrit. Voilà pour ce qui est de l’opérationnel. Mais quand il s’agit de tout ce qui concerne l’aspect politique au sens large, Dupleix n’hésite pas à se donner le beau rôle et n’hésite pas à faire dans le grandiose.

 

Quand Dupleix sort en ville (c’est rare), c’est le faste : un capitaine et six gardes français le précèdent à cheval, suivis de douze lanciers français et de 24 gardes indiens. Puis arrivent… douze éléphants richement parés : le premier arbore un drapeau français (fleurdelisé, évidemment) et le second transporte Dupleix, tandis que, sur le troisième, deux tambours de cuivre rythment la marche… ! Dupleix incarne la France… dans toute sa splendeur orientale, prenant le titre de « nabab », de « bahadour », de « kamanssoudbar », faisant frapper des médailles à son effigie et faisant élever une colonne à sa propre gloire.

 

Dupleix n’a cependant pas seulement l’ambition de se comporter comme un potentat : il n’oublie pas qu’il est aussi responsable de la Compagnie des Indes. Il décide de poursuivre l’extension de son « territoire » afin de percevoir davantage d’impôts, les sommes devant être consacrées l’entretien des troupes mais aussi à… l’achat des marchandises. Cela présenterait un gros avantage car, jusqu’à présent, rappelons-le, les achats de la compagnie sont réglés en or et en argent-métal, importés à grands frais et risques de France. Acheter aux Indiens leur production en la payant en monnaie locale obtenue grâce à la fiscalité, n’est-ce pas bien plus rentable ?

 

Dupleix poursuit donc tout à la fois une politique de réduction des coûts et d’augmentation des profits, menée grâce à l’expansionnisme militaire et politique : une ambition de visionnaire.

 

1752 - 1754 

 

Vue de France, cependant, cette aventure, suscite davantage de perplexité que d’exaltation. Le contrôleur général des Finances de Louis XV (on dirait aujourd’hui le ministre du Budget), Jean-Baptiste de Machault d’Arnouville, lui écrit noir sur blanc : « On préfère généralement ici la paix à des conquêtes (…) Point de victoires, point de conquêtes, beaucoup de marchandises et quelques augmentation de dividendes ».

 

Le nabab Dupleix se fait tancer par des boutiquiers ? Il n’y prête pas attention. Il a tort et poursuit sa politique d’expansion en guerroyant contre les seigneurs locaux inféodés aux Anglais.

 

En France, les actionnaires de la Compagnie des Indes s’impatientent. Ils constatent les mauvais résultats commerciaux et s’inquiètent du retard de la réponse apportée par Dupleix à des questions qu’ils lui ont adressées à propos des comptes. Le gouvernement, lui, s’alarme d’une demande faite par Dupleix : l’envoi de troupes supplémentaires pour délivrer un détachement français encerclé par les anglo-indiens dans une boucle du fleuve Cauveri.

 

Cette demande suscite la réprobation. Dupleix est allé trop loin. Tant qu’il gagnait de l’argent ou employait des soldats locaux, on voulait bien s’accommoder de son comportement de satrape. Mais si les écus ne rentrent plus et s’il faut mobiliser le budget royal pour envoyer des soldats s’aventurer au bout du monde, alors là, plus personne n’est d’accord. Les élites, elles-mêmes, n’ont aucune vision « mondiale » pour la France et ne mesure pas les enjeux des décisions qui sont prises. Voltaire pense ainsi qu’il s’agit d’« une querelle de commis pour de la mousseline et de la toile peinte »

 

Machault le rappelle : « Il ne convient point à la Compagnie des Indes de se rendre dans l’Inde pour y être une puissance militaire (…) car toute puissance qui a une grande étendue de domination est obligée d’avoir des troupes ». En clair, et contrairement à ce que Dupleix avait comme ambition, la France n’entend pas se servir d’un levier commercial pour partir à la conquête militaire du monde. Restons Français, quoi.

 

Pour l’Angleterre, première flotte de guerre mondiale, la défense de routes commerciales maritimes est certainement déterminante. Pour la France, première armée terrestre européenne, il est autrement vital de conserver ses forces pour défendre ce que Vauban nommait son « pré carré ».

 

Le rappel de Dupleix est donc décidé et le gouvernement envoie le dénommé Charles Godeheu pour le relever de ses fonctions. Godeheu a une mission brutale et il va la remplir sans états d’âme : embarquer Dupleix pour la France, si besoin par la force, rapatrier aussi les contingents de soldats français, stabiliser la situation avec les Anglais en signant avec eux des accords de partage des zones au plan strictement commercial. Et les princes soutenus par la France, les troupes locales entretenues, les alliances et les traités ?

 

Godeheu l’écrit sèchement à l’ambassadeur indien du Deccan : « Déclarez à votre maître que je suis envoyé par mon roi qui m’a défendu de me mêler du gouvernement moghol. Qu’il se pourvoie comme il lui plaira ! »

 

Le 12 octobre 1754, Dupleix prend le bateau pour la France. C’en est fini des ambitions françaises en Inde (s’il y en eut jamais !)

 

1756 - 1763

 

La guerre de Sept Ans ravage la France et oppose (notamment) à nouveau la France et l’Angleterre, cela plusieurs théâtres d’opérations au niveau mondial : un peu une sorte de conflit « global » inédit pour l’époque.

 

Revenu en France, Dupleix décide d’attaquer en justice la Compagnie des indes qui lui doit de l’argent. Il embauche des avocats, lance des procédures, s’agite sans compter pour récupérer ses biens. Si ses rêves de grandeur pour la France ont été enterrés, qu’on lui rende au moins les sommes qu’il leur a consacrées. 

Dupleix-3.JPG

En février 1763, le traité de Paris de 1763 clôt les hostilités. Il achève de rayer d’un trait de plume les années d’efforts de Dupleix pour asseoir outre-mer la prospérité, l’influence et le prestige de son pays. Toutes les possessions, forteresses, villes et territoires français tombent aux mains des Anglais. Seuls subsistent, sous souveraineté française, un ensemble de 5 « comptoirs » commerciaux (dont les noms seront appris par des générations d’écoliers, jusqu’aux propres parents de votre serviteur) : Pondichéry (quand même), Chandernagor, Karikal, Yanaon et Mahé.

 

Le 10 novembre 1763, après des décennies de faste indien et des années de procédures judiciaires humiliantes qui l’ont ruiné, Joseph-François Dupleix meurt dans la misère, l’oubli et l’humiliation. Peu de temps avant sa mort, lui, l’ancien nabab de Pondichéry, écrivait : « J’ai sacrifié ma jeunesse, ma fortune, ma vie, pour enrichir ma nation en Asie. (…) Mes services sont traités de fables, je suis traité comme l’être le plus vil du genre humain. Je suis dans la plus déplorable indigence ».

 

A partir de 1763, les Anglais, eux, pendant un siècle, vont poursuivre une conquête militaire et politique totale du pays, conquête dont l’East India Cy sera localement l’instrument (rien à voir avec la conquête française de l’Algérie, purement laissée aux militaires).

 

1763 - 1856

 

L’East India Cy avait déjà conquis le Bengale (la région de Bénarès et de Calcutta, au nord-est) en 1757, elle fait la conquête du Mysore (pointe sud de l’Inde) en 1799. Puis elle bat la Confédération Marathe en 1818 (prenant alors le contrôle du centre de l’Inde) avant d’annexer l’Assam (l’actuel Bangladesh). Ce sera ensuite le tour du Cachemire et du Pundjab (nord-ouest en 1849) puis du Sind et de l’est du Pakistan actuel d’être conquis par ce processus qui s’achèvera par le contrôle de l’Aoudh (nord du pays, au pied du Népal) en 1856.

 

A partir de 1858, l’Inde devient alors directement administrée par la Couronne britannique, l’East India étant écartée sous divers prétexte et notamment sa difficulté à maîtriser la « révolte des Cipayes » (une insurrection des troupes indigènes qui avait débuté le 10 mai 1857 et avait duré plusieurs mois avant d’être finalement écrasée).

 

Dans ce cadre, les Britanniques déposent le dernier empereur moghole, Bahadur, prestement expédié en détention en Birmanie tandis que ses fils sont froidement assassinés… Il n’existe plus, pour les Indiens, de perspective de « restauration » royale et aucun souverain ne peut cristalliser à lui seul les velléités de révolte. Pratiquant leur tactique habituelle visant à diviser pour régner, les Britanniques laissent cependant subsister 562 « Etats princiers ». Ces zones d’autonomie administrative (couvrant 45 % de la superficie totale et rassemblant 25 % de la population) restent aux mains de Maharadjas désormais désarmés et purement décoratifs, totalement inféodés au pouvoir anglais, uniquement soucieux de conserver leur décorum.

 

1947 -1949 - 1954

 

Pour administrer 300 millions d’Indiens, les Britanniques ne seront jamais plus de 100 000.  Après à peine un siècle de domination, ils quittent, en août 1947, sans gloire et en quelques jours, un pays qu’ils laisseront aux prises avec lui-même.

 

Le gigantesque massacre interethnique indien qui s’ensuivra aboutira rapidement à la partition « des Indes » entre le Pakistan (« occidental »), l’Inde et le « Pakistan oriental » (futur Bangladesh en 1971) : 500 000 morts et 15 millions de personnes déplacées dans l’indifférence britannique générale. Que reste-il de l’Angleterre en Inde ? Le cricket comme sport national, l’anglais comme langue nationale et la bureaucratie comme vestige colonial.

 

En 2009, c’est le groupe industriel… indien Tata qui a pris le contrôle du dernier constructeur automobile britannique qui subsistait : Rover. T’as l’bonjour du Mahatma !...

 

L’histoire des comptoirs français d’Inde, elle, est infiniment moins sanglante et autrement plus curieuse. Dupleix parti et son œuvre jetée bas, que reste-t-il de l’influence française en Inde ? Peu en quantité mais beaucoup en pittoresque. On peut en cela faire la comparaison avec la présence anglaise.

 

Malgré l’indépendance de 1947, la ville de Chandernagor n’est rendue à l’Inde qu’en 1949. Quant aux comptoirs de Pondichéry, Karikal, Yanaon et Mahé, ce n’est le cas qu’en… 1954 ! Bonne fille pas rancunière, la France va même offrir, en 1962 / 63, la nationalité française aux 650 000 habitants de Pondichéry (et 20 000 répondront positivement) !

 

C’est donc aujourd’hui à Pondichéry, d’où est originaire la majeure partie des Indiens immigrés en France, que subsiste le souvenir le plus vivace, quoique discret, de l’influence française passée avec, pêle-mêle :

- 10 000 français expatriés vivant là-bas

- un plan de la « vieille » ville qui a gardé le tracé rectiligne et les rues à angles droit donnés par les Français à partir de 1674

- une statue de Dupleix (qui y vécut tout de même, rappelons-le, de 1721 à 1730 et de 1742 à 1754)

- des képis rouges (tellement français !) sur la tête des policiers

- les noms, encore orthographiés en français, sur les plaques de certaines rues

 

En France, l’association « Les comptoirs de l’Inde » (60 rue des Vignoles, 75020 Paris) fait, quant à elle, vivre la mémoire de la France sur le sous-continent et entretient les liens d’amitiés qui nous unissent, de loin en loin, avec la plus grande démocratie du monde, « berceau de la pensée humaine et de la prière » (Pierre Loti, 1903).

 

Bonne journée à tous et à toutes.

 

La Plume et le Rouleau © 2010 Tous droits réservés

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L
<br /> Je suis tombée sur votre blog par hasard la semaine dernière et je voulais juste vous féliciter pour tous les sujets que vous traitez et la façon dont vous les abordez ! On lit avec beaucoup de<br /> plaisir vos billets (j'ai d'abord lu celui sur les Romanov). Je me suis permis d'ajouter un lien vers votre blog sur le mien pour pouvoir vous suivre régulièrement et faire des découvertes !<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Merci de vos encouragements. Je publie mes chroniques environ une fois par trimestre (compte tenu du travail qu'elles demandent). Vous pouvez vous inscrire à la newsletter pour être informée de<br /> chaque parution. La prochaine se fera a priori le 31 juillet 2010 (pour pouvoir partir en vacances avec de la lecture !)<br /> <br /> <br /> <br />

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