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LA PLUME ET LE ROULEAU

LA PLUME ET LE ROULEAU

250 chroniques éclairent le présent à la lumière de l'histoire


Casque d'Or et le mystère des neveux fantômes

Publié par Bernard Côme sur 12 Mars 2015, 00:01am

Catégories : #Personnalités célèbres

1952 - Jacques Becker signe Casque d'Or avec Simone Signoret et Serge Regianni

1952 - Jacques Becker signe Casque d'Or avec Simone Signoret et Serge Regianni

Qui se souvient de Casque d’Or ? Seuls ceux qui ont vu (et regardent encore) des films en noir et blanc en conservent le souvenir. Sur Casque d'Or, il y a ce que l'on croit savoir, ce que l'on a appris et ce que l'on ignore encore.

Et c'est pourquoi nous allons donc revenir aujourd’hui sur ce personnage pittoresque, non tant pour sa vie mais pour sa postérité à l’aide de recherches généalogiques inédites particulièrement minutieuses menées par Bernard Côme.

Dans ce cadre, les Chroniques de la Plume et du Rouleau sont ravies d'accueillir le texte de ce collaborateur occasionnel auquel elles ouvrent bien volontiers leurs colonnes.

Casque d'Or et le mystère des neveux fantômes

I – Ce que l’on croit savoir de Casque d’Or

A – Casque d’Or et les Apaches de cinéma

En 1952 sort un film tourné par le cinéaste Jacques Becker et dont le sujet prend place dans le Paris de la « Belle Epoque » (v. 1880 – 1914) : une période qui, au plan sociologique, a notamment marqué la mémoire collective par l’émergence d’une criminalité d’un genre nouveau. A la fin du XIXème siècle, en effet, le ralentissement économique contribue à accélérer l’exode rural et les grandes villes, avec en premier lieu Paris, voient affluer une population jeune et désœuvrée dont l’intégration sociale rapide est impossible.

Dans ce contexte de croissance démographique rapide (Paris et sa banlieue comptent 4 millions d’habitants pour moins de 10 000 policiers, essentiellement en tenue), la criminalité change. Jusque-là, les trafics étaient imputables à une pègre organisée, aux codes comportementaux structurés et qui trouvait un certain modus vivendi avec la police. Les agressions et faits divers étaient essentiellement imputables à des comportements isolés ou à des maraudeurs, routiers et itinérants marginaux. Désormais, le paysage se complète de bandes de jeunes qui procèdent à des agressions et des déprédations de façon organisée et brutale et mettent certaines zones en coupe réglée. Leur violence parfois gratuite leur vaut le surnom horrifique d’« apaches ».

Ces circonstances offrent à Jean-Jacques Becker un cadre idéal pour dérouler une intrigue dans laquelle les sentiments et la violence s’entrecroisent sur fond de fatalisme sociologique et de répression judiciaire. Résumons-en l’intrigue.

Parmi les apaches de la bande à Leca se trouve Marie, une jolie prostituée à la chevelure blonde, surnommée « Casque d’Or » (Simone Signoret). Ayant rompu avec son amant, Roland, celle-ci tombe follement amoureuse d’un ancien voyou désormais rangé et devenu charpentier : Manda (Serge Reggiani). Lors d’un duel au couteau où les deux hommes se battent pour la belle, Manda tue Roland. Afin d’éviter à un de ses amis, Raymond (faussement accusé de ce crime par Leca) d’être mis en cause injustement, Manda se dénonce avec noblesse à la police. Casque d'Or sollicite alors Leca afin que celui-ci fasse évader Manda et, pour cela, accepte de se donner à lui. L’évasion réussit mais Raymond est tué. Manda poursuit alors sa vengeance et tue à son tour l’infâme Leca. Arrêté, il est guillotiné en place publique (comme ce sera l’usage jusqu’en 1939) sous les yeux même de Casque d'Or.

Pour leur scénario, Jacques Becker et Jacques Companeez ont adapté un fait divers survenu dans les années 1900 – 1902 et impliquant, de façon bien plus sordide, une jeune prostituée, Amélie Elie (surnommée « Casque d’Or » en raison de ses cheveux non pas blonds mais roux) et deux voyous, Leca et Manda (auxquels de violentes bagarres à répétitions finiront par valoir le bagne).

Mais que sait-on d’Amélie Elie ? Mis à part le film éponyme de 1952, cinématographiquement remarquable mais guère assimilable à un  travail historique, on trouve de nombreux écrits sur la période de célébrité d'Amélie Elie dite Casque d’Or, c’est-à-dire vers 1900. Mais, en général, les biographes sont beaucoup plus concis sur la fin de sa vie.

B – Des mémoires d’une vie revisitée, marqués par les imprécisions

Selon l’état civil, elle nait à Orléans le 14 mars 1878, fille de Gustave Elie, ferblantier, âgé de 25 ans, et de Marie-Louise Delacourtie, domestique, âgée de 29 ans : son acte de naissance contredit donc la date - inexacte - qu'elle donna dans ses Mémoires (publiées dans le journal Fin de Siècle en 1902 (vraisemblablement sous la plume du journaliste Henri Frémont), et rééditées en 2008 au Mercure de France dans le recueil Chronique du Paris apache.), à savoir le 17 juin 1879.

Ses parents avaient eu précédemment une fille, Marie, également née à Orléans le 3 juillet 1875 sous le nom de Delacourtie, et reconnue à l’occasion de leur mariage le 20 novembre 1875. Cette fille mourut à l'hôpital d'Orléans, vraisemblablement de maladie infantile, le 22 décembre 1878, donc peu après la naissance d'Amélie.

Le ménage Elie eut ensuite une troisième fille, Louise Alexandrine, née à Orléans, 1 rue du Châtelet, le 28 mai 1880. Il semble qu'elle soit la dernière-née de la famille.

D'après les "mémoires" d'Amélie, la famille quitte Orléans en 1881 pour aller s'installer à Paris-XIe, Impasse des Trois-Sœurs, petite voie donnant sur la rue Popincourt, parallèle au Boulevard Voltaire. Ceci est possible, car tout le quartier fut loti à cette époque ou un peu avant.

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Toujours dans ses "mémoires", elle indique qu'elle fugua avec "Matelot" à l'âge de 13 ans (donc vers 1891 ou un peu après) pour se mettre en ménage avec lui à l'Hôtel des Trois Empereurs (impossible de retrouver une trace de cet hôtel ; on peut supposer qu’il était situé dans le XIe ou le XXe arrondissement de Paris). Ensuite elle dit s'installer avec la courtisane Hélène de la Courtille (sa mère était née Delacourtie ! la coïncidence est troublante…) rue Dénoyez, au nord du XXe.

Dans le terme « courtisane », il faut naturellement lire « prostituée »…

Le 25 janvier 1894 a lieu, selon l’état civil, le décès de Louise Alexandrine Elie, à l'âge de 13 ans (donc de nouveau suite à une maladie, vraisemblablement), au domicile de ses parents, 89 rue des Maraîchers dans le XXe. Gustave Elie est encore ferblantier. Le n° 89 est proche de l'intersection de la rue des Maraîchers et de la rue des Orteaux, et donne sur le Chemin de fer de Petite Ceinture.

Casque d'Or et le mystère des neveux fantômes

A ce stade, il apparait évident de conclure qu’Amélie n'a vraisemblablement pas pu avoir de neveux de sa propre famille.

Un peu plus tard, elle dit être avec le souteneur "Bouchon" et vivre avec lui rue du Volga (XXe), qui est à un jet de pierre de la rue des Maraîchers.

Casque d'Or et le mystère des neveux fantômes

Il n’est donc pas surprenant que toute l'épopée apache d'Amélie vers 1900-1902 se joue dans le XXe (rue des Orteaux etc), quartier qu’elle connaissait bien, et où pouvaient encore résider ses parents.

Après l'écriture de ses Mémoires (1905), elle disparaît de la scène publique.

II - Ce que l’on croit savoir de Casque d’Or

A – Une vie modeste marquée par la prostitution occasionnelle, avant comme après sa période « Casque d’Or ».

Selon Francis Carco cité par A. Lanoux, vers 1913 (Armand Lanoux : La vraie Casque d’Or -  Le Roman vrai de la IIIe République, vol. 3 « La Belle Epoque », Livre de Poche, 1965) elle aurait été active (?) dans une maison close de la rue des Rosiers. Mais en tout cas, son nom ne figure pas dans la liste des tenancières de tels établissements, d'après les archives de la Préfecture de Police de Paris consultées en 2014.

On peut souvent lire (notamment sur l’Internet) qu'Amélie Elie se maria en 1917 et mourut de maladie en 1933, après avoir élevé (selon les sources) « quatre enfants », ou les « quatre enfants de son mari », ou ses « quatre neveux » ou même les « quatre neveux de son mari », l’ouvrier André-Alexandre Nardin.

Qu'en est-il réellement ?

La source unique (semble-t-il) des informations sur la vie d'Amélie "après Casque d’Or" est un article déjà ancien d'Armand Lanoux. Il mentionne effectivement quatre neveux et nièces recueillis car devenus orphelins, sans spécifier s'ils sont ceux d'André ou ceux d'Amélie.

L’enquête présentée ici fournit des éléments de réponse à ce sujet.

Le 27 janvier 1917, elle épouse, en la mairie du XXe, André Alexandre Nardin, alors cordonnier. Il est né le 6 mai 1894 (il est donc âgé de 23 ans, elle en a presque 40 !) au 177 rue de Bagnolet (XXe). Ce dernier est le fils de Jules Albert Nardin, né en 1860 à Sèvres, et de Julie Alexandrine née Laforce dans le XIIe en 1868, et mariés à la mairie du XXe le 21 avril 1894, donc juste avant la naissance d'André. En 1917, les parents d’Amélie sont tous deux décédés, ainsi que ceux d’André.

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La signature d’Amélie sur son acte de mariage est vraisemblablement un de ses rares documents autographes. La cérémonie donna-t-elle seulement lieu à photographie ?

Casque d'Or et le mystère des neveux fantômes

Au moment du mariage, André et Amélie habitent tous deux au 58, rue de la Réunion (XXe). Il n’y a pas de naissance chez Amélie et André Nardin après leur mariage en 1917.

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Le décès d'Amélie survient le 6 avril 1933 à Bagnolet, à son domicile, au 12 rue des Blancs-Champs ; à cette date, son mari André Nardin est enregistré comme scieur. Il faut noter qu’on ne trouve pas trace d'eux à cette adresse dans les recensements des années 1920 et 1930 à Bagnolet, ni à Paris XXe rue de la Réunion en 1926 et 1931 ; mais il est probable qu’ils ont eu plusieurs lieux de résidence (ce qui a été confirmé), ce qui ne facilite pas la recherche.

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B – Sur la piste des « neveux » d’Amélie Elie - Nardin

Or André a eu une sœur cadette, Germaine Léonie, née également au 177 rue de Bagnolet, le 5 octobre 1896. Il n'y aura pas d'autre naissance dans cette famille Nardin après cette date.

Le mariage de Germaine a eu lieu le 29 octobre 1921 à Paris-XXe ; elle y épouse Justin Alphonse Bally, menuisier, né à Bourg Saint Maurice (Savoie) le 21 juillet 1896, habitant alors avec ses parents au 104 rue des Orteaux. Elle est alors encore établie dans le XXe, au 48 rue des Vignoles, à deux pas du 58, rue de la Réunion ! Elle y est "fourreuse". Elle y résidera toute sa vie.

Le 27 janvier 1926 lui naît Robert André Bally ; d'après les recensements de 1926, 1931 et 1936, ce sera le seul enfant du ménage Bally-Nardin. Ce fils se mariera à Lagny (Marne) le 9 février 1968, et décèdera dans l’Yonne en 1980. Il n'aura pas d'enfant de son mariage.

Germaine, pour sa part, décède à l’hôpital de Bondy (93) le 25 juin 1991, bien après son mari Justin, disparu en 1960. Tous deux reposent au cimetière Pasteur de Bagnolet.

Coïncidence : entre les rues des Haies et des Vignoles, sous les fenêtres du n° 48, a été installé, vers les années 1980, un "Square Casque d'Or" que Germaine a peut-être pu voir de ses fenêtres ! Mais sauf erreur cette dernière n'a jamais fait état de sa parenté avec la célèbre égérie des Apaches 1900 !

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Il ne semble donc pas que les quatre « neveux » devenus orphelins soient à rechercher dans la descendance de la sœur cadette d’André. Mais où, alors ?

III - Ce que l’on ignore sur Casque d’Or

A – Des informations parcellaires

Amélie Elie est-elle morte de tuberculose (selon A. Nardin), ou de la syphilis qu'elle avait contractée jeune (selon ses mémoires) ? Nous l’ignorons.

D'après Armand Lanoux, Albert Nardin intenta en 1952 un procès en diffamation (de la mémoire de son épouse défunte) contre les producteurs du film Casque d'Or, et le perdit. La rencontre de Nardin et d’Armand Lanoux eut lieu à cette occasion en 1952, et l’article en référence en résulta.

Mais les introuvables neveux orphelins mentionnés dans ce texte auraient-ils été une invention ? Son décès, alors qu’il était veuf de longue date et encore domicilié à Bagnolet, avenue Gallieni, eut lieu à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre le 30 avril 1960, apparemment dans l’indifférence générale, et sans que la question soit tranchée.

Est-ce vraiment ainsi la fin de l'histoire ?

B – Ce que l’on a découvert

Heureusement non, car cette enquête réserve un rebondissement : à leur mariage en 1894, Jules Albert Nardin et Julie Alexandrine Laforce (les parents d’Albert Nardin, époux d’Amélie Elie) avaient reconnu trois enfants nés à Paris avant cette date, donc aînés d’André et Germaine :

  • Auguste Albert, né le 11 octobre 1885 dans le XXe ;
  • Léontine Louise, née le 9 novembre 1887 ;
  • Blanche, née le 21 mars 1890.

Une quatrième fille, Marthe Julie, était née le 12 novembre 1892 sous le nom de Nardin, et décédée le 18 août 1893. Elle ne contribua donc pas à la descendance de la famille.

Parmi les trois autres enfants survivants, les deux filles, Léontine et Blanche, sont décédées dans les années 1960, donc après Amélie et André Nardin (respectivement 1933 et 1960) ; dans ces conditions, leurs éventuels enfants n’ont ainsi pu être les orphelins recueillis par ces derniers.

Intéressons-nous alors à Auguste-Albert Nardin, frère aîné d’André et qui a épousé à Bagnolet, le 31 janvier 1914, Louise Augustine Reine Antonisky, née dans le XIIIe le 24 avril 1884, tous deux étant alors artisans ou ouvriers dans le travail des métaux. Auguste Albert habite alors rue Victor Hugo.

Casque d'Or et le mystère des neveux fantômes

Et comme pour continuer une sorte de tradition familiale, ce mariage fut pour Auguste et Louise l’occasion de légitimer quatre enfants nés avant cette date, entre 1906 et 1913.

Louise-Augustine devait décéder à Bagnolet, rue de Vincennes, le 15 février 1917, à seulement trente-trois ans, soit juste après le mariage de son beau-frère André Nardin avec Amélie ; il est vraisemblable qu’Auguste Albert, soudain seul en charge de quatre jeunes enfants (entre dix et quatre ans) orphelins de mère, ait cherché de l’aide auprès de son frère lui aussi marié mais sans enfants, et habitant non loin de chez lui.

Le décès d’Auguste-Albert eut lieu à l’hôpital Saint-Antoine (Paris XIIe) le 8 mars 1929, donc avant celui d’Amélie sa belle-sœur. Il habitait alors rue de Vincennes à Bagnolet.

Casque d'Or et le mystère des neveux fantômes

Sa disparition à quarante-quatre ans, douze ans après son épouse, laisse supposer une santé fragile, et rend encore plus crédible le fait que le ménage Nardin-Elie ait largement élevé ses enfants pendant son veuvage.

Ces quatre enfants sont ainsi, selon toute vraisemblable, les neveux orphelins recueillis par Amélie et mentionnés à Armand Lanoux en 1952 par André Nardin.

La saga des neveux (ou, du moins, le peu qu’on en connait en 2014) se déroule presqu’exclusivement à Bagnolet (ou les communes limitrophes) et dans l’Est parisien. Mais malgré cette proximité géographique, il est actuellement impossible de dire si ces quatre personnes ont ou non maintenu des relations familiales au cours de leur vie.

Ils sont donc tous nés Antonisky et furent légitimés Nardin en janvier 1914. On verra qu’il s’agit en fait de trois nièces et d’un neveu.

L’ainée fut prénommée Georgette, et naquit à l’hôpital Tenon (Paris XXe) le 19 octobre 1906. Elle avait donc à peine plus de dix ans au décès de sa mère en février 1917.

Le 5 décembre 1925, ouvrière perleuse et domiciliée rue de Vincennes, elle épousa, à Bagnolet, Raymond François Ginollin, mécanicien né le 29 mai 1905 dans le XIIe, alors domicilié rue Guillaume Bertrand (XIe), soit à un jet de pierre du XXe ; elle en divorça en 1955. 

Le ménage Ginollin avait eu au moins un fils, Guy, né à Bagnolet le 5 avril 1928. Ce dernier épousa Evelyne Elisson ; résidant à Châtillon (92) il décéda à l’hôpital Saint-Antoine (Paris XIIe) le 8 août 1986. Son éventuelle descendance n’est pas identifiée.

Georgette est elle-même décédée aux Lilas (93) le 11 juillet 1990 ; à cette date, elle est déclarée "retraitée" et auparavant habitait à Bagnolet, rue du Moulin. Elle et son fils Guy sont enterrés dans la même tombe de l’ancien cimetière de Bagnolet (ou Cimetière Pasteur) proche de la rue du Moulin. 

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Son frère cadet, Gaston Albert, est aussi né à l’hôpital Tenon, le 25 juillet 1908.

Mécanicien, il s’est marié le 26 juillet 1930 à Bagnolet avec Julia Vanhaeren, ouvrière résidant aussi à Bagnolet, née dans le XIIIe le 6 octobre 1907. A noter qu’à cette date il habitait Bagnolet au 39 rue de l’Epine ; cette adresse (qui n’existe plus en 2014, le côté impair de cette rue ayant été rasé pour laisser place à des HLM dans les années 1960-70) est toute proche du 12 rue des Blancs Champs où mourut Amélie en 1933, et il se peut que toute la famille Nardin-Elie y ait alors résidé, le père de Gaston, Auguste Albert, étant lui aussi décédé en 1929.

Rien n’est encore connu sur d’éventuels enfants de ce ménage ; s’il y en eut, ils ne naquirent pas à Bagnolet, ni dans le XXe.

Au moins après la guerre de 1940-44, il habitait Montreuil et exerçait le métier de cimentier. Il est décédé à l’hôpital Tenon son lieu de naissance, avant son épouse, le 26 septembre 1958. 

La troisième, Madeleine, est née à l’hôpital Saint-Louis, 40 rue Bichat dans le Xe, le 20 avril 1911 (on notera que tous les accouchements de Louise-Augustine se sont déroulés dans des hôpitaux, ce qui est inhabituel pour l’époque ; elle devait être de santé fragile, ce que laissait déjà présager son décès précoce, à trente-trois ans seulement). A l’époque, Louise est blanchisseuse et réside à Bagnolet, au 91 rue Victor Hugo. Madeleine a à peine six ans lors du décès de sa mère.

Dix ans plus tard, le 19 février 1927 (elle n’a donc pas encore seize ans), elle épouse à Bagnolet l’ouvrier métallurgiste Albert Louis Rétif, né à Mehun sur Yèvre (Cher) le 15 mars 1906 ; elle est bijoutière et son adresse est à Bagnolet, elle aussi rue de l’Epine, mais à cette date elle habite à Paris XIe avec son père Auguste Albert, rue Guillaume Bertrand, là où résidait Raymond Ginollin et sa mère en 1925. A noter que ce Raymond Ginollin, époux de sa sœur aînée Georgette depuis 1925, est le témoin du marié, ce qui n’est pas étonnant, car ce dernier habitait alors avec ses parents Cité Bertrand, en face de la rue du même nom, ce qui laisse supposer que les familles Ginollin et Rétif se connaissaient.

Casque d'Or et le mystère des neveux fantômes
Casque d'Or et le mystère des neveux fantômes

Il n’y a pas trace de naissance Rétif-Nardin à Bagnolet, ni dans le XXe, dans les années suivant 1927.

Madeleine divorce d’Albert Rétif en 1952.

De façon surprenante, elle se remarie sur le tard le 19 décembre 1981 (elle a donc soixante-dix ans !) à Dammartin sur Tigeaux (77) avec Henri François Faroux.

Son décès a lieu à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (XIIIe) le 2 octobre 1986, alors qu’elle est veuve de son deuxième mari. Elle est alors déclarée "retraitée", ce qui laisse penser qu’elle a pu exercer longtemps son métier de bijoutière.   

La benjamine, Raymonde, est aussi née à l’hôpital Tenon, le 19 octobre 1913.

Elle est sans profession lorsqu’elle épouse, le 15 octobre 1932 à Bagnolet, Paul Marcel Monthéard, magasinier, né à Bagnolet le 1er septembre 1912, et lui aussi domicilié à Bagnolet.

Aucune naissance de ce ménage n’est enregistrée à Bagnolet ni dans le XXe, dans les années qui suivent.

Comme si c’était une tradition pour les sœurs Nardin, Raymonde divorce elle aussi de Paul Monthéard en 1945. Elle se remarie à Paris XXe le 21 février 1946 avec François Emile Michel Gourdin, dont elle divorce en 1954. Ce deuxième divorce est suivi d’un troisième mariage, de nouveau à Paris XXe, le 26 juillet 1958, avec Alfred Albert Weiss.

On retrouve sa trace sur la Côte d’Azur où elle réside durant ses dernières années, comme retraitée (mais on ne sait de quelle profession), dans la maison de retraite Les Mille Soleils située au Muy (83), et veuve d’Alfred Weiss ; elle décède à l’hôpital de Draguignan, route de Montferrat, le 14 juillet 2001. Ni la maison de retraite, ni l’hôpital n’ont gardé un dossier de Raymonde comportant le nom de la personne (peut-être encore vivante en 2015 ?) qui a pris soin d’elle, dernière de la famille, jusqu’à sa disparition. 

Cette "saga des neveux", quoique fragmentaire, permet peut-être aussi de mieux reconstituer les pérégrinations de Casque d’Or et de son mari dans ses dernières années, ceci en admettant que les adresses successives des neveux et de leur père Auguste-Albert Nardin après 1917, les seules qui soient connues par des actes d’état civil,  soient aussi celles du ménage André Nardin – Amélie : une hypothèse qui paraît probable.

Les domiciles successifs d’Amélie Elie et d’André Nardin sont alors vraisemblablement les suivants :

  • Au début de 1917, ils habitent donc dans le XXe, au 58 rue de la Réunion.
  • A la fin des années 1910 ou au début des années 1920, toute la famille traverse les Fortifications et va s’établir à Bagnolet ; d’après A. Lanoux, André et Amélie sont commerçants ambulants sur les marchés de l’Est parisien et des communes limitrophes.
  • En 1925, les Nardin vivent à Bagnolet, vraisemblablement au 53 de la rue de Vincennes.
  • En 1927, ils sont peut-être au 39b rue de l’Epine (c’est l’adresse de Madeleine).
  • Au décès d’Auguste Albert en 1929, ce dernier vit au 53 rue de Vincennes.
  • En 1930, à son mariage, Gaston Albert est domicilié au 39 rue de l’Epine.
  • En 1932, Raymonde est domiciliée au 39 rue de l’Epine.
  • Et à son décès en 1933, Amélie habite le 12 rue des Blancs Champs, tout près de la rue de l’Epine.

Il est donc possible qu’Auguste Albert ait eu sa résidence surtout au 53 rue de Vincennes, tandis que le ménage d’Amélie et les quatre neveux habitaient au 39 ou 39b rue de l’Epine ; une fois les neveux tous mariés, André et Amélie ont peut-être quitté cette adresse pour un logement voisin mais plus petit, rue des Blancs Champs. Malheureusement, faute de documents probants, cette reconstitution risque de demeurer longtemps à l’état de supposition (vraisemblable).

Conclusion (provisoire)

Selon toute vraisemblance, cette enquête a confirmé les dires d’André Nardin au sujet des quatre neveux orphelins recueillis par Casque d’Or après son mariage, et a fourni l’identité de ces neveux.

La dernière personne qui ait connu de près les ultimes années d’Amélie – Casque d’Or, sa nièce Raymonde, est donc décédée il y a à peine quinze ans maintenant. Il semble bien que, pas plus que ses frères et sœurs, elle n’ait fait état de cette parenté.

Le procès qu’intenta et perdit André Nardin en 1952 semble avoir été peu couvert médiatiquement (rien à son sujet dans Paris-Match, ni dans La Gazette du Palais) ; aucune photo de lui n’est connue actuellement, et il est impossible de déterminer si les quatre neveux s’étaient ou non associés à leur oncle en tant que plaignants pour ce procès, ce qui – en cas de réponse positive - aurait peut-être permis de collecter au moins quelques informations supplémentaires à leur sujet.

Raymonde avait-elle seulement possédé ou conservé des documents ou photos de sa tante ?

S’il y en eut, étaient-ils restés plutôt dans les mains d’André Nardin ?

Qui a assisté ce dernier au moment de son décès en 1960 ? Probablement une de ses trois nièces, son neveu Gaston-Albert ayant disparu en septembre 1958. Serait-ce Raymonde, qui alors habitait vraisemblablement encore la région parisienne, où elle venait de se remarier en juillet 1958 ?

Y eut-il seulement au moins des photos des divers mariages de la famille ? Etant tous alors des gens de condition modeste, il est probable que les neveux Nardin, et leurs oncle et tante, ne hantaient pas les studios des photographes dans les années 1920 et 1930 !

La piste de la sœur cadette d’André, Germaine épouse Bally, ne s’est pas non plus révélée très fructueuse, et semble bien déboucher elle aussi sur une impasse. 

Voilà donc encore bien des incertitudes, qui pourraient naturellement être levées par les éventuels enfants (non repérés lors de cette enquête, comme on l’a vu plus haut) ou même petits-enfants des quatre neveux, en admettant que ceux-ci soient au courant de leur célèbre ascendance et aussi acceptent de se confier à ce sujet.

Mais comment les repérer, surtout si, comme Raymonde, ils ont maintenant quitté l’Est parisien ? 

Ainsi, faute de pouvoir identifier, par l’état civil, les éventuels descendants vivants de ces quatre neveux, la quête s’achève sur une liste d’interrogations encore plus longue que la liste de départ !

D'avance merci à tous les chercheurs de bonne volonté qui parviendraient à compléter cette petite enquête par des documents (photos par exemple) concernant les dernières années d’Amélie, et aussi par des photos (ou autres témoignages) de ses neveux.

Arbre généalogique Elie / Nardin (cliquez dessus pour agrandir l'image)

Arbre généalogique Elie / Nardin (cliquez dessus pour agrandir l'image)

La surprenante parentèle de Casque d’Or - mise à jour réalisée en avril 2016) : suite et fin de l’enquête sur les neveux d’Amélie Elie dite Casque d‘Or.

On peut en effet se demander ce que sont devenus, après 1902-1903, les parents d’Amélie, et ceux d’André-Alexandre, dont il est spécifié sur l’acte de mariage Nardin-Elie, en janvier 1917, qu’ils sont tous quatre décédés ?

Un petit complément sur les « parents Nardin »

On rappelle au préalable leur mariage à Paris-XXe en 1894, juste avant la naissance d’André Alexandre futur époux d’Amélie, à l’occasion duquel ils avaient légitimé quatre enfants nés entre 1885 et 1892.

Quid de Julie-Alexandrine, née Laforce ?

Née à Paris XIIe le 27 juillet 1868, elle est décédée à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (117 Bd de l’Hôpital, XIIIe) le 25 février 1903, à trente-cinq ans. Elle est déclarée alors résider au 177 de la rue de Bagnolet, comme en 1894. A cette date, André-Alexandre est donc âgé de 9 ans, et sa sœur cadette Germaine, de sept ans.

La situation de ces enfants n’a pas dû alors être simple car à la date de ce décès maternel leur père, Albert-Jules (ou Jules-Albert), portefeuilliste, né à Sèvres le 16 juillet 1860, est déclaré résider « à l’asile de Villejuif » (une annexe de Sainte-Anne, situé lui dans le XIVe parisien). Y était-il interné ? Auraient-il eux aussi été adoptés par un oncle ou une tante, résidant dans le XXe ou ses environs ? C’est possible, car un des témoins du mariage Nardin-Laforce, en 1894, était un certain Emile Nardin, frère cadet de Jules-Albert, né en 1868 et domicilié à Bagnolet. Il y a aussi la possibilité des grands-parents : le père de Julie Alexandrine, Auguste-Adrien Laforce, vivait encore ; veuf et âgé de 66 ans, artisan « monteur sur bronze », il habitait alors au 2 rue de Ménilmontant (XXe).

Quoi qu’il en soit, il est vraisemblable qu’André-Alexandre a bien trouvé en Amélie Elie, plus âgée que lui de 16 ans, une « mère de remplacement » à l’occasion de son mariage début 1917 !

Et quid de Jules Albert Nardin ?

Une recherche dans l’état civil de la Seine entre 1903 et fin 1916 a montré qu’il n’est pas décédé à Villejuif, ni à Sainte-Anne, ni dans un autre arrondissement de l’Est parisien, ni encore à Bagnolet.

Aurait-il quitté la région parisienne dans ses dernières années ? La question reste posée.

Et un autre complément, un peu plus détaillé, sur les « parents Elie »

Quelques détails sur leurs résidences orléanaises avant 1881

A partir des actes de naissance de leurs trois filles, et de leur mariage, il est possible de reconstituer au moins une partie des pérégrinations de la famille :

Nature de l’acte

Date

Résidence indiquée

Naissance de Marie Delacourtie

3 juillet 1875

14 rue des Hôtelleries

Mariage Elie-Delacourtie

10 novembre 1875

18, rue des Hôtelleries

Naissance d’Amélie

14 mars 1878

19, rue des Hôtelleries

Décès de Marie

22 décembre 1878

9, rue des Curés (voisine de l'hôpital d'Orléans)

Naissance de Louise-Alexandrine

29 mai 1880

1, rue du Châtelet

L’emplacement des 14, 18 et 19 rue des Hôtelleries a fait place, vers 1885-90, aux Halles Châtelet. La rue du Châtelet, toute proche, est actuellement nommée rue d’Alibert, et au n°1 se trouve, en 2016, un hôtel de prestige. A l’exception de la rue des Curés, l’ensemble est voisin des quais rive droite de la Loire.

à g. : Vue actuelle de la rue des Hôtelleries. Au fond, les Halles Châtelet ; à dr. : ce qui fut le 1 rue du Châteletà g. : Vue actuelle de la rue des Hôtelleries. Au fond, les Halles Châtelet ; à dr. : ce qui fut le 1 rue du Châtelet

à g. : Vue actuelle de la rue des Hôtelleries. Au fond, les Halles Châtelet ; à dr. : ce qui fut le 1 rue du Châtelet

L’examen des recensements de population montre qu’en 1876 la famille ne réside pas rue des Hôtelleries, et qu’elle a quitté la rue du Châtelet (probablement pour s’installer à Paris) en 1881. A noter qu’en 1876, il y a trace, au 19 rue des Hôtelleries, d’une Joséphine Elie, peut-être une sœur de Gustave-Jean.

La famille d’Amélie Elie a donc très fréquemment changé de résidence, aussi bien à Orléans qu’à Paris.

Le destin de Marie-Louise née Delacourtie

On peut trouver trace du décès de Marie-Louise Delacourtie âgée de 50 ans le 24 août 1898, à la « Maison départementale de Nanterre », 75 avenue de la République ; cet établissement avait été fondé en 1887 initialement comme « dépôt de mendicité » pour le département de la Seine. Elle est déclarée cependant comme « journalière » et encore mariée à Gustave Elie, résidant à Paris (sans précision sur l’arrondissement).

Le lieu du décès semble traduire une situation financière difficile pour la famille Elie à cette date, soit quatre ans après le décès de la cadette Louise-Alexandrine ; Marie-Louise était peut-être alors malade, ou même atteinte de troubles psychiatriques, la Maison de Nanterre pouvant à l’occasion accueillir ce type de cas. Les premiers registres d’admission conservés datant de 1904, il n’est pas possible de connaître plus avant, par ce canal, les circonstances de ce décès (accessoirement, on a pu aussi vérifier que Jules-Albert Nardin n'était pas non plus décédé à Nanterre).

à g. : La Maison départementale de Nanterre vers 1900 ; à dr. : Une salle : le lieu de décès de M.L. Delacourtie ?à g. : La Maison départementale de Nanterre vers 1900 ; à dr. : Une salle : le lieu de décès de M.L. Delacourtie ?

à g. : La Maison départementale de Nanterre vers 1900 ; à dr. : Une salle : le lieu de décès de M.L. Delacourtie ?

Le destin de Gustave Elie

Devenu donc veuf en 1898, il s’est remarié le 9 février 1901 à Paris, en la mairie du XIe. Sa deuxième épouse est Louise-Françoise-Marie Métral, née à Lathuille, bourgade située près d’Annecy (74), le 3 avril 1874 ; le père de cette dernière, Christophe Métral, était alors le garde-champêtre de ce village. Les époux sont tous deux domiciliés au n° 144 rue de Charonne dans le XIe, Gustave déclaré comme chaudronnier, et Louise (de 20 ans donc plus jeune que son mari !) comme ménagère (femme au foyer ?).

Ce remariage de Gustave a donc eu lieu juste un an avant la « période de célébrité » de sa fille Amélie, qui vraisemblablement avait quitté depuis longtemps le domicile familial ! Mais il est peu probable que les nouveaux époux se soient alors vantés de cette parenté…

à g. : le 144 rue de Charonne en 2016 ; à dr. : le 124 rue de Charonne, en pleine réfection en 2016à g. : le 144 rue de Charonne en 2016 ; à dr. : le 124 rue de Charonne, en pleine réfection en 2016

à g. : le 144 rue de Charonne en 2016 ; à dr. : le 124 rue de Charonne, en pleine réfection en 2016

Ce mariage est en outre pour le couple l’occasion de légitimer une fille, Henriette-Jeanne née Métral le 27 janvier 1900, de père « non-dénommé » (vraisemblablement donc Gustave-Jean), au 123 du boulevard de Port-Royal (c’est à dire à la maternité du XIVe arrt). A cette date, la mère Louise Métral est « journalière » et habite au 124 rue de Charonne.

Gustave Elie avait donc connu (intimement) cette jeune femme au plus tard au printemps 1899, soit après quelques huit mois de veuvage. La rencontre aurait-elle eu lieu du vivant de Marie-Louise ?

L’acte de naissance d’Henriette Métral, demi-sœur de Casque d’Or (avec la mention marginale de sa légitimation)

L’acte de naissance d’Henriette Métral, demi-sœur de Casque d’Or (avec la mention marginale de sa légitimation)

Casque d’Or a-t-elle seulement jamais su qu’elle avait eu une demi-sœur ?

Cocasserie administrative : l’acte de naissance (le 30 avril 1854) de Gustave Elie, conservé au Musée de la Sologne à Romorantin (41), ne porte mention marginale que de son deuxième mariage à Paris – XIe en 1901, et ignore le premier, celui de 1875 à Orléans !

Gustave est lui-même décédé à 62 ans, le 2 décembre 1916, en son domicile parisien du Passage Théruin, au n° 5, petite voie qui donnait dans la rue Mercœur, non loin de la mairie du XIe, et qui n’existe plus en 2016. Il est alors encore déclaré comme ferblantier, et son épouse Louise n’est pas signalée comme décédée. L’ancienne Casque d‘Or avait-elle appris cette nouvelle au moment de son mariage, le 27 janvier 1917, alors qu’elle habitait avec André-Alexandre Nardin au 58 rue de la Réunion, dans le XXe tout proche ?

Que sont devenues la demi-sœur et la « belle-mère » de Casque d’Or ?

Il ne semble pas y avoir trace dans l’état civil du XIe, ou du XXe, de Louise et de sa fille Henriette née Métral, au moins jusqu’en 1933. Sauf erreur, il n’apparait pas de nouvelle naissance Elie dans le XIe,

Comme on peut le constater, il n’y a pas de mention marginale d’un mariage, ni de son décès, sur l’acte de naissance d’Henriette. Il n’y a pas non plus de mention de remariage, ni de décès sur l’acte de naissance de sa mère. Les deux femmes sont donc vraisemblablement décédées avant 1945, peut-être hors de Paris, et il est peu probable qu’Henriette ait eu une descendance (au moins légitime).

Compte tenu de tous ces éléments, l’éventualité de retrouver un jour des témoignages ou documents familiaux concernant cette parentèle, et (par ricochet) Casque d’Or elle-même, apparaît pratiquement exclue. Mais bien entendu, toute information supplémentaire serait naturellement la bienvenue !

Remerciements

A MM. Gérard Bouyssié (Paris), et André Parisot (conservateur au Centre Péguy, Orléans et organisateur, début 2013, d’une remarquable exposition sur Amélie, enfant d’Orléans !) pour leurs utiles appuis lors de cette recherche.

B. Côme

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J
Bonjour. Très intéressant ! J'ai un lien de cousinage avec "Casque d'Or" par les ascendants Rousseau, que j'ai découvert fortuitement. Merci pour votre texte. Cordialement.
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J
Bonjour. Très intéressant. J'ai un lien de cousinage avec "Casque d'Or" par les ascendants Rousseau, que j'ai découvert fortuitement. Merci pour votre texte. Cordialement.
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