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LA PLUME ET LE ROULEAU

LA PLUME ET LE ROULEAU

250 chroniques éclairent le présent à la lumière de l'histoire


1742 : DUPLEIX, le Français qui devint NABAB (1)

Publié par La Plume et le Rouleau sur 1 Juin 2010, 00:05am

Catégories : #Personnalités célèbres

Cher(e)s ami(e)s et abonné(e)s de La Plume et du Rouleau, 

 

Oui, vos chroniques historiques préférées sont de retour ! Et dans l’enthousiasme et la jubilation, nous allons aujourd’hui faire connaissance avec un personnage haut en couleurs, à la trajectoire étonnante, dans un pays incroyable et dans des circonstances qui auraient pu, réellement, changer la face du monde actuel. « De quoi s’agit-il ? » comme disait Foch (ou Lyautey, ce n’est pas très clair…)

 

Il s’agit d’abord de parler du XVIIIème siècle et de l’esprit d’aventure qui animait alors de hardis navigateurs. A vous les vaisseaux du Roi, engagez-vous, rengagez-vous, vous verrez du pays !

 

Il s’agit aussi de parler de l’Inde, de ses ors, de ses épices, de ses couleurs, de ses ports et de ses comptoirs, de sa diversité, de son foisonnement culturel, ethnique et religieux, de sa douceur de vivre et de sa violence sociale. Là-bas, vous côtoierez les « cipayes », vous rencontrerez le « grand Moghol » et, qui sait, vous aussi, vous deviendrez peut-être l’un de ses « nababs »… 

Dupleix-2.JPG

Il s’agit, surtout, de parler de Joseph-François Dupleix, dont le nom ne vit aujourd’hui dans la mémoire collective que sous la forme d’une station de métro, d’une avenue parisienne, d’une caserne de métro et (tout de même) d’une frégate anti-sous-marins de la Marine Nationale. Passionné de musique, fils de bourgeois destiné à la finance, Dupleix n’avait guère le profil d’un aventurier ni d’un potentat colonial. Et pourtant… Que se serait-il passé si la France (monarchique puis républicaine) avait mis la main sur l’Inde, empêchant par là-même la Grande-Bretagne d’en faire plus tard le « joyau de la couronne » ?

 

Il s’agit enfin d’évoquer, c’est navrant mais fatal, l’ingratitude des peuples et des hommes, triste constante de l’histoire de l’humanité, ce qui nous conduira à méditer sur la destinée individuelle…

 

Voilà, tout est dit (ou presque). Il n’y a maintenant plus qu’à lire pour, ensuite, désormais considérer le nom de « Dupleix » d’un œil différent.

 

1697 

 

Tout commence en 1697. Louis XIV est alors sur le trône de France. Et, le 1er janvier de cette année, jour de l’an, le petit Joseph-François Dupleix nait à Landrecies, dans le Nord de la France. Il est le fils de René-François Dupleix et de Anne-Louis Massac.

 

Joseph-François naît dans une famille aisée et influente : son père est « fermier général » et, en l’occurrence, « Contrôleur général des Domaines du Hainaut ». La monarchie ayant (naturellement) besoin de faire rentrer les impôts, elle a délégué, depuis 1725, la tâche du recouvrement des impôts à des personnes privées intéressées au résultat : les « Fermiers généraux ». Ces « percepteurs privés » ont le monopole sur une zone géographique et sont rémunérés en fonction de leur efficacité. Inutile de dire que ces individus sont unanimement détestés par le peuple (seuls les roturiers paient l’impôt) et s’assurent la plupart du temps une jolie fortune personnelle. La haine du peuple pour eux est telle que la fonction sera supprimée en 1790. 

 

Le jeune Joseph-François baigne donc, dès l’enfance, dans une atmosphère de finance et d’argent qui, au reste, ne lui plaît guère. Joseph-François préfère jouer du violoncelle et s’intéresse aux sciences exactes.

 

 

1715

Le roi Louis XIV meurt. Une régence se met alors en place sous la direction de son petit neveu Philippe II : « la Régence », une période de foisonnement artistique et culturel, d’initiatives financières et commerciales et qui sera marquée par les spéculations hasardeuses du financier John Law que nous avons étudié autrefois dans ces mêmes chroniques.

 

Or, il se trouve que le père, René-François, Dupleix, en plus d’être Fermer général, est aussi l’un des directeurs de la Compagnie françaises des Indes orientales : une société commerciale créée à l’initiative de Colbert en 1664 pour réagir (enfin) aux menées anglaises (la East India Company britannique existe, elle, depuis… 1600).

 

Pour se développer, l’East India Cimpanyy avait établi des « comptoirs » : des établissements situés dans des ports, ports sur lesquels elle disposait d’une souveraineté limitée et dont elle aménage à ses frais les infrastructures pour permettre aux navires de charger des marchandises qui seront expédiées vers l’Angleterre (le premier fut établi à Surat, sur la côte ouest). Les Français sont, pour leur part, en retard dans ce domaine : les Portugais ont le comptoir de Goa, les Hollandais sont à Cochin et les Britanniques sont essentiellement actifs à partir de Bombay.

 

Mais qui dirige l’Inde à cette époque ?

 

C’est la dynastie des Mogholes, de religion musulmane, fondée par l’empereur Babur (1483 – 1530) qui sont un peu à l’Inde ce que les Capétiens furent à la France : fondateurs de l’unité du royaume, artisans de son expansion et de son enrichissement, bâtisseurs de palais, chefs de guerre, mécènes et sponsors de multiples activités artistiques, culturelles et scientifiques.  Loin d’être un pays en déclin, affaibli et ouvert à la colonisation, l’Inde est au contraire, au XVIIIème siècle, une grande puissance régionale (elle recouvre l’actuel Afghanistan – Pakistan – Inde) qui, avec 100 millions d’habitants, dépasse largement, par sa taille, sa richesse et sa puissance, les deux autres empires concurrents du Moyen-Orient : les Safavides (en Perse) et les Ottomans (en Turquie – Arabie – Irak). Pour administrer ce vaste empire, le Grand Moghol (aux méthodes de gouvernement du reste si despotiques qu’elles choquent les Européens qui voyagent à sa cour) nomme des « nababs » : des gouverneurs locaux qui y ont tous les pouvoirs, administrent la population, font rentrer les impôts (et aussi, à l’occasion, se font la guerre entre eux).

 

En 1674, la Compagnie française des Indes va acquérir, à l’instar de son homologue britannique, le comptoir de Pondichéry (sud-est de l’Inde, côté Golfe du Bengale). En 1686, elle acquiert un autre comptoir à Chandernagor (nord-est de l’Inde, une trentaine de kms au sud de Calcutta) puis, en 1721, elle acquiert celui de Mahé (cette fois au sud-ouest de l’Inde, côté mer d’Oman).

 

La Compagnie française des Indes, toujours à l’image de sa concurrente britannique, n’a qu’une vocation commerciale : « Le commerce, rien que le commerce », dit-elle. Il s’agit pour elle d’installer localement des « fabriques » (= ateliers, car on ne parle évidemment pas d’« usines ») pour produire ou rassembler localement des produits qui seront ensuite acheminés vers l’Europe :

- tissus, café, épices et coton depuis Pondichéry

- perles, pierreries, coraux et porcelaines (chinoises) depuis Chandernagor

- cardamone, bois de santal et poivre depuis Mahé.

 

A partir de 1715, le père de Joseph-François Dupleix fait alors embarquer celui-ci sur l’un des vaisseaux de la Compagnie afin de lui faire découvrir le monde : le jeune homme (il a 18 ans) va, durant cinq ans, découvrir les Amériques et l’Inde.

 

L’Inde !  « L’Inde fascine autant qu’elle fait peur… » nous dit Bruno Cabanes (L’Histoire, n° 278). C’est sans doute déjà vrai à l’époque de Jean-François Dupleix, cela l’est encore aujourd’hui.

 

A l’évocation du nom de ce pays-(sous)continent, les chiffres de 2010 s’enchainent, plutôt pharamineux :

 - une superficie de 3.3 Millions de km² (4.9 fois la France)

 - une population de 1.2 milliards d’habitants (environ !), soit 20 fois la France et dont 560 millions ont moins de 25 ans

 - des langues officielles au nombre de… 24 (une seule en France, malgré certaines revendications) et des centaines d’idiomes !

 - une densité de 352 hab/km² (97 hab/km² pour la France)

 - un Produit Intérieur Brut / hab. moyen (= revenu de la nation / nombre d’habitants) de 950 USD par an (France : 30 000 USD / an)

 

Inde-Herve.JPG

Défilent alors devant nos yeux tous les clichés, toutes les images de cartes postales, tous les livres, les films, les spectacles ou les personnages de ce pays-continent qui nous ont fascinés : « Le tour du Monde en 80 jours » de Jules Verne (1872), les comédies musicales du genre « Bollywood » (l’Inde est la première industrie cinématographique mondiale avec 900 films / an : le triple des USA !) ou encore (surtout), pêle-mêle, le Taj Mahal, le Gange et Calcutta, les tigres et les éléphants, les fakirs et les yogis, les Sikhs, les palais des Maharadjas, les quatre castes (+ les Intouchables), Nehru, sa fille Indira et le Mahatma Gandhi, Rudyard Kipling, Pierre Loti, Alexandra David-Neel et Mère Térésa, « Le livre de la jungle », « Cette nuit la liberté », « La cité de la joie » et, « Indiana Jones et le temple maudit ».… Et tant d’autres choses.

 

L’inde, c’est beau dans les livres, c’est beau dans les films mais, évidemment, c’est encore mieux en vrai. Votre serviteur eut ainsi, l’année de ses 21 ans, le privilège d’y voyager pour former sa jeunesse au long d’un fascinant périple Rajasthan – Ladakh – Cachemire – Dehli d’où il revint ébahi et conquis. A jamais, comme le dit l’écrivain Hermann Hesse (Siddhârta, 1922) : « L’Inde est la patrie de la jeunesse des âmes ». Mais, croyez-moi, malgré la fascination qu’exerce ce pays, il faut tout de même revenir dans la mère Patrie. C’est naturellement ce que fit votre serviteur. Et ce que fait, en 1720, le Joseph-François Dupleix.

  

1720 - 1721

 

De retour en France, en 1720 donc, Joseph-François a 23 ans. Grâce à son père, il est nommé membre du Conseil Supérieur de Pondichéry et bientôt, le 29 juin 1721, Dupleix… repart en Inde : ce sera le début d’une aventure de 33 ans.

 

Pondichéry, on l’a dit, est un comptoir acquis par les Français en 1672 – 1674 et situé à 40 lieues au sud de Madras et 12 lieues au nord de Porto-Novo. A l’origine, le prince local avait concédé un petit bâtiment assorti d’une grosse tour : il s’agissait là des anciens magasins et logements de commerçants danois qui avaient quitté la zone après avoir fait faillite.

 

Depuis qu’ils s’étaient installés, les Français avaient agrandi et fortifié l’emplacement, bâtissant une petite forteresse sur le modèle de celle de Tournai (construite par Vauban) entre 1702 et 1705. Cette forteresse était elle-même entourée d’un large mur d’enceinte, à l’intérieur duquel savaient été édifiées des maisons couvertes de tuiles et séparées par des rues ordonnées selon un plan rectiligne. Un hôpital, des églises dont une cathédrale, une mosquée et un temple hindouiste finirent par compléter un ensemble qui était, à l’époque de Dupleix, la plus grande et la plus élaborée implantation étrangère en Inde.

 

En mission à Pondichéry, Dupleix est chargé de mettre sur pied un armement commercial (= une flotte de navire de transport) destiné à faire la navette avec le port chinois de Canton.

 

S’il n’était pas, au départ, attiré par le monde des affaires, Dupleix va pourtant se révéler un très habile commerçant, un excellent organisateur. Il découvre aussi qu’il existe localement des opportunités de s’enrichir plus vite et plus substantiellement qu’en métropole. Il calcule ainsi que, avec les bénéfices réalisés sur une cargaison achetée en Chine et réexpédiée en Europe, le bénéfice avoisine « 30 000 roupies indiennes = 70 000 livres tournois ». 1 « livre tournoi » étant, à l’époque, le salaire moyen d’une journée de travail en France (de l’ordre de 70 euro), cela signifie que, rapporté (grossièrement) au pouvoir d’achat de l’époque, la somme équivaut (environ) 5 millions d’euro. 

 

Dupleix entend donc, il l’écrit lui-même, « secouer l’arbre à roupies » !  Pourtant, même décrit par ses contemporains comme « autoritaire et emporté », Dupleix n’est pas un simple et médiocre âpre-au-gain, il est aussi animé d’autres ambitions, autrement plus vastes, qu’il ne peut pas, pour l’instant, librement pursuivre..

 

1723

La « Régence » prend fin (elle dure depuis 1715 et la mort du roi Louis XIV) et son arrière-petit-fils, Louis XV, monte sur le trône (il a 13 ans). Pendant ce temps, Dupleix se familiarise avec le commerce, avec les mœurs indiennes et avec les produits locaux et chinois et développe les affaires. Bref : il y fait ses preuves.

 

1730

 

A cette époque, les affaires sont florissantes pour la Compagnie française des Indes : elle fait jeu égal avec la Compagnie britannique en termes de Chiffres d’Affaires (de l’ordre de 25 millions de livres) et affiche une rentabilité très supérieure (Bénéfice / CA de 25 % contre 10 % pour les Anglais). Dans ce contexte de succès pour la Compagnie français des Indes, Joseph-François Dupleix franchit un nouvel échelon : il est muté à Chandernagor (aujourd’hui Chandannagar) pour prendre la responsabilité totale du comptoir français avec le titre de « Superintendant des Affaires françaises ». 

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Il s’y montre actif et habile et négocie plusieurs accords douaniers favorables avec le gouvernement moghol, visant à échanger de l’argent-métal importé d’Europe contre les produits locaux (cotonnades, mousselines, épices, salpêtre ou encore bois. Il s’instruit ainsi utilement en matière de politique indienne.

 

Sous son impulsion, Chandernagor se couvre de maisons (en briques) et une quinzaine de navires sont mis à l’eau. Car Dupleix est pragmatique : si les voyages lointains rapportent gros, c’est en proportion des risques encourus (tempêtes, naufrages, pirates), Dupleix se livre donc, en corollaire, à du cabotage sur la côte indienne pour faire du commerce « Inde – Inde » moins risqué, moins rémunérateur mais qui produit des plus gros volumes.

Joseph-François Dupleix, parallèlement, n’oublie son intérêt personnel et se constitue une fortune personnelle substantielle.

 

1741

 

L’argent est une chose. Certainement indispensable mais certainement insuffisante à combler la vie d’un honnête homme de 44 ans. Et l’amour, dans tout cela ? En 1741, Joseph-François Dupleix trouve chaussure à son pied. Il épouse Jeanne Albert de Castro : une créole d’origine portugaise, veuve de Jacques Vincent… l’un des conseillers de la Compagnie des Indes ! Pourquoi aller chercher loin ? Et, portugaise d’origine née en Inde, Jeanne Castro présente l’avantage de parler plusieurs langues de l’Inde du sud, et notamment le Tamoul.

 

Franchement, que demande le peuple (l’aristocrate, en l’espèce) ? Que cela continue, naturellement !

 

Et, en effet, cela continue.

 

1742

 

Cette année-là, la vie de Dupleix prend un nouveau tournant, décisif. La Compagnie française des Indes le nomme en effet « Gouverneur général de tous les établissements français en Inde » : celui-ci, à 45 ans, revient alors… à Pondichéry ! Il n’est plus le jeune « stagiaire » débutant d’il y a 21 ans : c’est maintenant un homme mûr, riche et influent qui a désormais tous les leviers du pouvoir local en main.

 

Cette promotion est-elle, pour Dupleix, uniquement une récompense ? Pas si sûr. La Compagnie française des Indes, à cette époque, est en effet assez endettée de plus de 5 millions de livres, soit 20 % de son Chiffres d'Affaires (ce qui est peu) mais apparemment avec un calendrier d’échéances (un rythme de remboursement) pressant. Je ne veux pas vous bassiner avec ces questions d’endettement dont l’actualité vous rebat les oreilles mais disons, pour simplifier, que le problème est toujours le même, ce que soit en Grèce, aux Etats-Unis, en France, pour les entreprises ou pour les particuliers. Ce n’est pas la dette (en soi) qui est malsaine, c’est la façon dont elle se rembourse :

-          par création de richesse (c’est bon : la dette devient un investissement productif) ou par ponction fiscale accrue sur une richesse stagnante (c’est très mauvais)

-          à un rythme d'échéances soutenables (mieux vaut une dette plus longue mais qui laisse de la souplesse dans le budget à court terme même si, in fine, elle coûte forcément plus cher en intérêts) ou à un rythme soutenu (trop de désendettement tue la création de richesse, donc la capacité d’endettement future). 

 

Bref, la Compagnie des Indes est pénalisée par une dette mal fagotée et fait appel à… Dupleix pour l’aider ! Celui-ci flaire l’occasion de pousser ses pions : il règle les factures de la Compagnie aux fournisseurs de celle-ci  (il devient donc, lui-même, créancier de la Compagnie, son employeur) et entreprend, à ses propres frais, des travaux de consolidation des murailles de Pondichéry.

 

En 1742, Pondichéry est désormais un comptoir prospère, la tête de pont de la présence commerciale française sur le sous-continent indien. La ville est maintenant solidement fortifiée, défendue par une forte enceinte et plusieurs bastions, et gardée par 1 000 soldats français et 2 500 « cipayes » : des troupes indigènes recrutées, entrainées, formées, encadrées et payées par les Français qui les emploient, une armée locale privée, en quelque sorte.

 

Pondichéry est aussi devenue une ville importante : attirés par sa sécurité et sa prospérité, près de 100 000 personnes y vivent désormais, dont 2 000 civils français expatriés. Joseph-François Dupleix y arrive pour remplacer le précédent gouverneur : Benoît Dumas.

Précision, et non des moindres : le gouverneur Dumas avait, quelques années auparavant, donné asile à la mère et au trésor du nabab de Trichinopoly. Il faut dire que le nabab, sa mère et son trésor étaient alors convoités par un voisin agressif (surtout le trésor, en fait). Ayant mis les uns et les autres en sécurité, Dumas avait été remercié par le nabab de Trichinopoly : celui-ci avait obtenu du Grand Moghol, au bénéfice du gouverneur de Pondichéry (quel qu’il soit) et à perpétuité, le privilège (rare) de titre de… « nabab ».

 

Dupleix devient donc « nabab » de Pondichéry ! Il a l’argent, le titre, la bienveillance du Grand Moghol et les mains libres de la part de la Compagnie des Indes et du gouvernement royal Français. Et il a des idées, il a des ambitions, personnelles, évidemment, mais aussi des desseins plus larges au bénéfice de la France.

 

Lesquels ?

 

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