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LA PLUME ET LE ROULEAU

LA PLUME ET LE ROULEAU

250 chroniques éclairent le présent à la lumière de l'histoire


1956 : MONACO, un rocher entouré d'eaux pas si tranquilles

Publié par La Plume et le Rouleau sur 19 Avril 2003, 16:47pm

Catégories : #Personnalités célèbres

Cher(e)s ami(e)s et abonné(e)s des chroniques de la Plume et du Rouleau,
 
Le printemps arrive et, avec les beaux jours, le retour de la saison des mariages. Or, rappelez-vous qu’il y a 47 ans tout juste ce week-end, avait lieu un mariage de rêve. Un prince, oui, un vrai prince authentique, patenté et certifié conforme par Point de vue – Image du monde épousait une belle, très belle actrice de renommée internationale.
 
Le 19 avril 1956, en effet, le prince Rainier de Monaco épouse l’américaine Grace Kelly… Une vraie histoire pour les revues grand public et les romans à l’eau de rose, une success story à l’américaine avec l’aristocratie européenne en prime. De leur union, célébrée en grande pompe, naîtront (ils ne le savent pas encore à l’époque), trois enfants dont un héritier pour le trône !
 
Que demande le peuple, à l’époque ? Rien d’autre que d’ingurgiter béatement les commentaires lénifiants des journaux people et de contempler les photos d’un luxe auquel il n’aura jamais accès. Rien d’autre que de rêver, quoi.
 
Mais aujourd’hui, les lecteurs de ces chroniques, je le sens, en veulent plus !
 
Intéressons-nous donc d’abord à la mariée, qui incarne tout à la fois la grâce et la beauté après que sa famille eut incarné, elle, la droiture du Vieux Continent alliée au dynamisme du Nouveau Monde.
 
Les Kelly sont issus d’une famille irlandaise catholique qui, pauvre et démunie, a choisi de porter, à la fin du XIXème siècle, ses espoirs vers le Continent américain lequel, nous le savons plus que jamais, est à même d’étancher la soif de prospérité et de justice des plus démunis de ce monde (surtout s’ils sont anglo-saxons, blancs et protestants).

C’est beau, déjà.
 
L’histoire de la famille débute avec John Brendan Kelly, d’abord apprenti dans une briqueterie avant de devenir le plus grand entrepreneur en bâtiment de Philadelphie et qui, sportsman accompli, décroche la médaille d'or en skiff aux Jeux Olympiques de 1920 (statue ci-dessous). En 1924, en l'église catholique de Saint Bridget, John Brendan Kelly épouse une Américaine d'ascendance allemande, la belle Margaret Mayer, mannequin de l’époque. Comme le dit un historien (ou qui se prétend tel) de la princesse : "La ténacité irlandaise fait maintenant ménage avec la rigueur germanique", cela pour élever 5 enfants : Margaret, John Jr, Grace Patricia et Elisabeth.

Aah, que c’est beau !
 
Intéressons-nous maintenant à la jeune Grace, née le 12 novembre 1929 à Philadelphie. D’une constitution fragile, Grace se prête mal à la discipline sportive prussienne que lui impose sa mère : asthme, angines répétées, coryza chronique et myopie l’accablent. Mais elle bénéficie d’un tempérament calme, songeur et, dirait-on, déjà d’une indolence aristocratique. Pour résister à la discipline spartiate des institutions dans lesquelles on l’envoie, la jeune fille se réfugie dans la littérature, la poésie, la musique et la danse.
C’est charmant, n’est-ce pas ?
 
Peu après la Seconde Guerre Mondiale, Grace découvre sa vocation : elle sera comédienne. Elle entre alors à l’Académie d’art dramatique du Carnegie Hall dont elle sort, en 1949, à 20 ans, diplômée. Elle envisage un temps d’épouser l’un de ses professeurs, Don Richardson : un juif divorcé vis-à-vis duquel la catholique famille de Grace émet un refus catégorique. La vie professionnelle de Grace débute alors. Mais (ah là là !), les choses ne sont guère faciles pour une comédienne qui débute : espoirs déçus, auditions à la chaîne, refus cinglants, dédains méprisants, c’est le lot de la vie d’artiste.

Chienne de vie.
 
Cantonnée dans un premier temps dans les théâtres de province, Grace se tourne alors vers les séries télévisées qui révèlent sa grâce et son style de lady. Elle a alors une liaison avec le comédien français Jean-Pierre Aumont. En 1952, le western le train sifflera trois fois (4 Oscars), lui offre son premier grand rôle. Deux ans plus tard, c’est le maître du suspense, Alfred Hitchcock qui décide d’utiliser son charme énigmatique : "Savez-vous que Grace Kelly, apparemment si froide, cache un volcan de sensibilité, d'érotisme et de passion, (tandis que) la pauvre Marilyn Monroe porte le sexe sur la figure et (que) Brigitte Bardot n'[est] pas non plus très subtile ?" nous dit le grand homme. Hitchcock tourne alors coup sur coup avec Grace : Le crime était presque parfait (avec la fantasmatique robe rouge…), Fenêtre sur cour et La main au collet, film au cours duquel la comédienne s’éprend d’un couturier italo-russe, Oleg Cassini.
 
Mais celui-ci est déjà deux fois divorcé et réputé pour ses conquêtes féminines : aucune chance de plaire à papa Kelly… Le french lover revient alors en force : c’est Jean-Pierre Aumont II, le retour de l’idylle ! Mais celui-ci, notons-le encore, est divorcé de Blanche Montel, veuf de Maria Montez et plus âgé que Grace de… 20 ans ! Sa candidature est également rejetée !
Ah ! Il est dur papa Kelly…
 
Mais il était dit que le destin de Grace serait intimement lié à la doulce France qui est la nôtre : car c’est en venant au festival de Cannes que Grace, le 6 mai 1955, rencontre le souverain de Monaco, célibataire, qui lui montre son... son... ? Son zoo. Elle le trouve charmant (le prince, pas le zoo) et, le 5 janvier 1956, la nouvelle des fiançailles tombe sur les téléscripteurs : la passion comme une ombre, fallait qu’elle y succombe...
 
A une époque où l’on voyage encore largement par bateau, Grace quitte alors son Amérique natale en s’embarquant le 4 avril 1956 à bord du paquebot Constitution pour aller épouser son auguste promis dans le royaume de celui-ci. Le 18 avril suivant a lieu le mariage civil. La cérémonie religieuse est célébrée le lendemain, en la cathédrale Saint-Nicolas de la Turbie sous les regards du roi (déchu) d’Egypte Farouk, de l'Aga Khan, de Jackie Kennedy ou encore du magnat Onassis. Les images de la cérémonie, filmées par la MGM, sont vues par soixante millions de spectateurs à travers la planète et tout le monde peut s’esbaudir devant les 46 mètres de taffetas, les 90 mètres de tulle et les 290 mètres de valenciennes de 1830 dont sa robe est fabriquée.
 
Cette fois-ci a donc été la bonne : papa Kelly n’a rien eu à dire sur ce fiancé au pedigree impeccable tandis que tous les prédécesseurs de celui-ci disparaissaient dans les oubliettes de la jeunesse de Grace. Comme un ouragan qui passait sur elle, l’amour a tout emporté. La tempête, en elle, a balayé le passé…
 
Et pourtant… Si ces chroniques avaient existé à l’époque, la mariée aurait pu être bien inspirée de s’informer sur son futur époux, revêtu pour l’occasion de l'uniforme de drap bleu des maréchaux d'Empire (on se demande bien pourquoi) ainsi que sur l’histoire tumultueuse du rocher de Monaco.
 
Revenons donc un peu sur le passé pour mieux éclairer le présent… Un passé d’ailleurs un peu confus sur lequel l’histoire monégasque officielle s’efforce de jeter un voile pudique (vous n’en apprendrez pas autant sur le site Internet gouvernemental !). Je vous invite donc aujourd’hui sur le Rocher, un lieu qui fut le théâtre d’âpres luttes et où se sont côtoyé le luxe, le vice, les stars et les crapules.
 
La légende attribue à Héraklès Monoïkos (l'Unique, d’où le nom) la fondation du site. En réalité, la zone a été colonisée par les marins grecs dès le Ve siècle avant notre ère. En 1215, le génois Fulco del Castello y fonde une cité. En janvier 1297, le génois Francesco Grimaldi prend la place forte grâce à un stratagème audacieux : un déguisement de moine franciscain lui permet de s’introduire sans être inquiété puis de circonvenir les défenseurs ! Durant les siècles qui suivent, tant bien que mal, jouant d’alliances et de négociations et malgré les sièges et les batailles, les Grimaldi parviennent à maintenir l’indépendance de la Principauté. En 1641 (traité de Péronne), le roi de France Louis XIII reconnaît officiellement la souveraineté de Monaco et accorde au prince une égalité de rang avec la plus haute noblesse française. La France, en contrepartie, installe une garnison localement. C’est le début de liens étroits et d’un protectorat déguisé de l’une sur l’autre. 
La Révolution française manque de peu d’annexer purement et simplement la Principauté à la République mais la Restauration (1815 – 1830) place (en 1817) Monaco sous l’allégeance du roi de Sardaigne.
 
A la fin du XIXème siècle, les soubresauts italiens et l’annexion de la Savoie et de Nice par le Second Empire (1860) fragilisent la position de Monaco dont les finances, à l’époque, sont au plus bas. Moyennant indemnité au prince monégasque Charles 1er, fort désargenté, l’Empire français récupère ainsi les villes côtières de Menton et Roquebrune (1861). En réalité, Napoléon III se demande s’il ne va pas tout simplement annexer de force cette enclave indépendante au lustre terni.
 
Mais le prince Charles 1er a une idée de génie : il fonde la Société des Bains de Mer, chargée d'exploiter un casino à Monaco, dans le nouveau quartier dénommé Monte Carlo (Mont Charles, du nom du prince régnant) ! La reconversion du petit port de pêche en capitale du jeu et du divertissement est un coup de poker qui réussit : l’argent afflue, Monaco redore son blason et, suprême largesse, abolit les impôts pour ses sujets dès 1869 !
 
C’est le succès du Rocher qui débute : celui-ci attire de plus en plus de touristes eux-mêmes de plus en plus fortunés. En 1910 est organisé le premier Rallye de Monte-Carlo. Le prince Albert 1er (1889 – 1922) ci-contre, qui a succédé à Charles 1er, entend profiter des affaires florissantes pour se livrer à son activité favorite : l’océanographie S’il présente à l’extérieur l’image d’un scientifique érudit à la passion désintéressée, Albert 1er est en fait un despote qui confond honteusement sa cassette personnelle avec les finances du royaume...
 
A la veille de la première Guerre Mondiale, la situation politique se détériore, les sujets d’Albert 1er sont mécontents et son pouvoir vacille. Menacée d’une révolution à ses portes, la France est alors appelée à la rescousse pour rédiger une constitution (1911) assurant la représentation minimale des sujets à travers un Conseil national élu au suffrage universel (il est savoureux de remarquer que la République envoie des juristes pour permettre de maintenir en place un système monarchique, même constitutionnel et un prince impopulaire…)
 
Mais ce n’est pas le seul problème qui se pose.
 
Albert 1er n’a en effet qu’un fils, Louis (futur Louis II) qui, lui-même, n’a pas d’enfant. Lorsque celui-ci disparaîtra, les règles de dévolution du pouvoir s’appliqueront. Et dans ce cas, le trône passera au plus proche parent de Louis… le prince d’Urach : un Allemand ! Inutile de dire que, en 1911, cette perspective teutonne est totalement inacceptable pour la France.
 
Que faire ? 
Se trouver un héritier, c’est la seule solution ! Ou encore une héritière car, l’on s’en aperçoit opportunément, les règles de dévolution du trône monégasque sont différentes de celles de la monarchie française : le pouvoir y peut passer à une femme, telle Louise-Hippolyte (1697 – 1731) qui épousa en 1715 le Sire de Matignon, lequel devint Prince de Monaco sous le nom de Jacques 1er de 1731 à 1733.
 
Mais, on le sait, un enfant ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval de carrosse monégasque. Alors, avec l’aide du gouvernement français, Louis II va s’engager dans une histoire invraisemblable et totalement abracadabrante afin de reconnaître, en 1918, une enfant naturelle, Charlotte, née 20 ans plus tôt, en 1898, en Algérie, à une époque où il servait dans l’armée française comme sous-lieutenant !
 
Ouf, grâce à cette légitimation opérée de justesse dans des conditions aussi acrobatiques que celles de la conception de l'héritière, la continuité dynastique est assurée ! Charlotte, par la suite, aura deux enfants : Rainier et Antoinette mais, quoiqu’il en soit, la France en profite à l’époque pour verrouiller la situation sur le plan juridique par un traité (17 juillet 1918) qui permet, en cas de vacance de la couronne, la création d’un état sous protectorat français.
 
La sujétion de Monaco à la France va alors se renforcer dans l’entre-deux-guerres : dès 1930, par un nouveau traité, les postes de hauts fonctionnaires monégasques sont réservés à des Français. Mauvais coup supplémentaire : en 1933, le gouvernement français anéantit les finances monégasques en autorisant l'ouverture de casinos concurrents partout sur la Côte d'Azur.
 
L’effondrement français de 1940 place Monaco dans une situation difficile : il n’est pas question, évidemment, de résister au Reich mais Louis II (qui a succédé à Albert 1er en 1922) n’entend pas non plus collaborer officiellement. Alors il louvoie, comme le savent si bien le faire les Grimaldi depuis quatre siècles. Il n’applique que partiellement les lois antisémites mais laisse s’opérer le recensement et les rafles de juifs (266 personnes soit 1/5ème des personnes de cette confession). Il maintient les émissions de radio Monte Carlo mais ménage l’occupant : il faut dire que RMC a été remise à flots par les capitaux allemands. La fille de Charlotte, Antoinette, a une liaison avec le lieutenant SS Winter tandis que tout le gotha du régime nazi se retrouve sur la Côte d’Azur. La prospérité du Rocher s’accroît et les capitaux affluent.
 
Car le IIIe Reich travaille à un projet de banque internationale basée en Principauté et devant concurrencer la BRI (Banque des Règlements Internationaux de Bâle, détentrice d’importants stocks d’or), jugée pas assez souple vis-à-vis de l’Allemagne. A partir de 1944, la banque monégasque nouvellement créée va, en plus, servir les intérêts de dignitaires du régime nazi soucieux de faire évader leurs capitaux alors que l’Allemagne perd progressivement du terrain face à la poussée alliée.
 
La principauté de Monaco est enfin libérée, le 3 septembre 1944. Comme dans toute situation de vide politique, une lutte féroce va s’engager :
- le prince Louis II veut se maintenir
- le maire de la ville, Louis Aureglia, rêve de renverser la monarchie
- le jeune Rainier (fils de Charlotte et petit-fils de Louis II), voue une haine féroce à Emile Roblot, ministre d’Etat français qui, aux côtés de Louis II, a dirigé la Principauté dans les faits pendant l’Occupation
- les communistes également tentent de jouer leur propre carte.
 
Dans un premier temps, ce sont ces derniers qui, sitôt la principauté désertée par l'occupant, mettent en place un Comité de libération autoproclamé qui nourrit des intentions homicides envers Roblot. La confusion la plus totale règne à Monaco et Roblot fait appel aux troupes américaines pour rétablir l'ordre. Rainier (22 ans), tente de s’emparer du pouvoir au terme d’une révolution de palais qui échoue. Il s’engage alors (21 septembre 1944) dans l’armée française comme 2e classe au 7e RTA (Régiment de Tirailleurs Algériens) et participe à la campagne d'Alsace. Il deviendra sous-lieutenant et sera décoré pour sa bravoure.
Au terme de journées agitées, les communistes abandonnent finalement la lutte fin septembre 1944 et la situation revient au statu quo ante : Louis II reste sur le trône. 
A sa mort, en 1949, son petit-fils Rainier monte sur le trône sous le nom de Rainier III. L’homme est mal perçu par la France en raison d’un caractère bien trempé : le Quai d’Orsay le qualifie même d’ anti-français.
 
De fait, Rainier III ne cesse de montrer à son puissant voisin qu’il entend bien être maître chez lui. En 1952, il fait entrer le magnat grec Onassis dans le capital de la SBM (qui exploite, rappelons-le, les casinos). Il développe l’activité bancaire et favorise l’implantation de sociétés (il y en a 3 800 aujourd’hui !) dont beaucoup se révèlent être des structures écrans au service de financiers désirant garder l’anonymat sur leurs transactions. De nombreux français fortunés se domicilient à Monaco, faisant la nique au fisc français voisin.
 
C’est dans ce contexte qu’a lieu, en 1956, il y a aura 47 ans après demain, le mariage de Rainier III et de Grace Kelly. Mariage de rêve sur un Rocher où l’argent coule à flots en provenance de sources pas toujours très claires.
 
Mais, arrivé au pouvoir en France en 1958, le général De Gaulle supporte mal la proximité de ce paradis fiscal aux ressources troubles. En 1963, Monaco cède : les Français qui y sont résidents resteront quand même assujettis à l’impôt sur le revenu…
 
Rainier sait pourtant que l’argent et le secret sont, comme pour la Suisse, un gage d’indépendance et, espère-t-il, de sécurité. Les tensions avec la France s’apaisent progressivement. En 1990, avec l’appui de la France, Monaco entre à l’ONU : l’aboutissement d’une requête vieille de 70 ans (du temps de la SDN, Société Des Nations) !
 
Monaco, pourtant, concentre depuis une dizaine d’années un feu nourri  de critiques : en 2000, l’OCDE place la Principauté sur une liste de 35 paradis fiscaux tandis que, la même année, un rapport parlementaire sans équivoque intitulé "Monaco et le blanchiment" est publié. Le Ministère de l’économie propose alors une refonte des financières et fiscales avec la Principauté.
 
Pourquoi pas, dit Rainier ? Mais il faudra alors abolir les traités de 1918 et de 1930, signés par son arrière-grand-père Albert 1er et son grand-père Louis II et qui prévoient, rappelons-le, la tutelle politique de la France sur la Principauté en cas de vacance du trône et, en tout état de cause, impose depuis 70 ans la tutelle administrative sur la haute fonction publique monégasque. Les négociations n’ont toujours pas abouti.
 
Ainsi, malgré tous les remous et les tempêtes, malgré les troubles et luttes, Monaco reste aujourd’hui farouchement indépendant et semble à l’abri de tous les ouragans.
 
Sauf de celui de la chanson dont j’ai, pour les lecteurs avertis (et de la tranche d’âge qui écoutait le Top 50 en 1986) disséminé des paroles dans cette modeste prose (*).
 
En tout cas, vous aurez au moins une chanson dans la tête pour le reste de la journée.
 
Bonne journée à toutes et à tous !
 
(*) Ouragan de Steph’ de Monac’ (1986) Paroles : M. Leonor. Musique : R. Musumarra


La Plume et le Rouleau © 2003

Et pour d'autres mystères, lisez La cinquième nouvelle...

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